La solution rassemble des données à partir de capteurs IoT qui mesurent des éléments tels que l’occupation, la qualité de l’air et le positionnement à l’intérieur, et les visualise dans le logiciel à l’usage des utilisateurs finaux. Toutes ces données peuvent être analysées et rapportées pour la direction et la gestion des installations afin de soutenir la prise de décision.
À l’heure actuelle, la solution Empathic Building est en cours de développement vers une approche encore plus centrée sur l’humain, où les données peuvent être utilisées pour prendre de meilleures décisions commerciales dans tous les domaines d’exploitation. La vision future est de résoudre les problèmes des utilisateurs finaux en utilisant des données collectées non seulement à partir de l’environnement, mais également des personnes elles-mêmes.
Source : https://haltian.com/resource/the-future-of-smart-buildings-is-empathic/
Actif depuis Novembre 2020, nous sommes heureux d’annoncer la formation d’un comité sur les bâtiments empathiques.
Reference :
Partenaire du comité bâtiments :
Membres du comité
Leader du comite : Francois Bedard avec le support de Jacques McNeil
Ben Lipowitz | Executive Vice President, Business Development, FNX Innov |
Jean-Marc Demeo – lead BIM principal | Gestionnaire BIM Principal, LEMAY |
Loïc Angot, M.Sc, MBA, pa leed bd+c, env sp | Directeur, LEAD | Stratégies durables, LEMAY |
Stephane Chayer, vp | Vice-President Smart Infrastructure Siemens Canada |
Matthieu Nicolas | Directeur Général, Siemens Infrastructure Intelligente |
Nicolas Marier | Architecte, Division de la transition écologique Service de la gestion et de la planification immobilière, Ville de Montréal |
Jean-Charles Beaubois | PDG MétéoGlobale Membre du CA du cercle d’affaire Belgique-Québec |
Martin L. Lafleur | Directeur général, Groupe BIM du Québec |
Mathieu Lachaine | CEO, SENTIOM |
Nicolas Morency | CEO, Prevu3D |
Dr. Ursula Eicker | Canada Excellence Research Chair – Next Generation Cities, Université Concordia Codirectrice de l’accélérateur de décarbonation des bâtiments |
Dr. Marie Puybaraud | Global Head of Research, JLL |
Nawel Lafioune | Département de génie de la construction, ÉTS |
Erik Poirier | Département de génie de la construction, ÉTS |
Du Bâtiment vers une Municipalité centrée sur les humains
Il est crucial de mettre l’humain et non seulement les technologies, au cœur des réflexions.
Selon le Dr Ursula Eicker, titulaire de la chaire d’excellence des villes intelligentes, durables et résilientes de l’université Concordia les bâtiments empathiques doivent être considéré comme une approche plus globale s’inscrivant dans des villes durables, résilientes et empathiques. La technologie devrait venir catalyser la qualité de vie des citoyens.
Optimiser l’espace
La règle du 3-30-300 illustre l’ordre de grandeur dans la répartition des coûts entre les services publics (3$), le coût de la location (30$) et la masse salariale (300$) (JLL). Cette métrique permet d’avoir une vue holistique du coût réel d’un bien immobilier et de repenser les indicateurs de performances.
Comment pouvez-vous optimiser le coût d’un employé dans un espace? Quels sont les enjeux fiscaux réels liés au déménagement de bureaux, par exemple? Au-delà du coût du pied carré, il est crucial de repenser comment nous mesurons le succès d’un espace.
La gestion des données
Le déploiement de bâtiments empathiques est intrinsèquement lié à l’usage des données personnelles. Ceux-ci les captent et les analysent, afin d’anticiper les usages. De plus, il ne faut pas négliger la vulnérabilité des systèmes et penser à sécuriser les composantes.
Recueillant à la fois des données personnelles et sur l’environnement, il est crucial de se pencher sur le rôle de l’identité numérique et de la cybersécurité dans l’implantation viable de bâtiments empathiques.
Changement de paradigmes
Traditionnellement, la fin de la construction d’un bâtiment est synonyme de livraison du projet.
Or, les bâtiments emphatiques viennent renverser cette vision pour plutôt proposer une gestion en cycle de vie du produit. Le bâtiment recueille continuellement des données qui doivent par la suite être utilisées pour anticiper, modifier ou créer des services et des usages. Le lieu continue d’évoluer au fil des années et ses usages sont en perpétuelle mutation.
Il est crucial d’assurer une meilleure synchronisation entre le Capex (le budget de capitalisation) et l’’Opex (le budget d’opérationnalisation).
Conclusion
Les bâtiments empathiques sont au cœur de l’expérience citoyenne que soit de l’usage des espaces de bureaux, aux hôpitaux.
Nous sommes heureux de nous pencher sur ces différents enjeux par le biais de notre comité, afin de travailler activement au développement de cette industrie au Québec et à l’international.