Projet Numana

Quartiers Empathiques:
un avenir où technologie, bien-être et résilience se rencontrent

Découvrez comment les quartiers empathiques cherchent à créer des environnements urbains plus inclusifs, durables et centrés sur le bien-être, en mettant l’humain au cœur de l’innovation technologique.

LI_QE

Pourquoi Numana a choisi ce projet ?

Les villes intelligentes présentent des limites malgré leurs innovations technologiques, alors que les quartiers empathiques proposent une alternative humaine et éthique qui pourrait faire du Québec un leader des technologies bienveillantes. Ces quartiers empathiques favorisent l’inclusion sociale et le pouvoir d’action local, tout en offrant des environnements durables qui répondent aux besoins réels des communautés et génèrent des bénéfices sociaux et économiques significatifs.

Notre parcours vers les Quartiers Empathiques a été marqué par une progression naturelle de nos recherches. Après avoir exploré les bâtiments verts et intelligents (2022) et les technologies au service du Bien vieillir chez soi (ces documents sont disponibles ci-dessous), nous avons élargi notre champ d’investigation aux quartiers dans leur ensemble. Notre collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie en 2023 nous a permis d’approfondir notre compréhension des initiatives québécoises en matière de villes intelligentes et de poser les bases conceptuelles des Quartiers Empathiques.

Numana a identifié le besoin d’une approche plus empathique dans l’utilisation des technologies pour les villes et l’urbanisme, et cherchait à répondre à la question fondamentale : « Au-delà de la simple gestion urbaine, comment les technologies peuvent-elles être utilisées pour améliorer le bien-être des résidents ? »

Objectifs du laboratoire d'idées

Numana avait plusieurs objectifs en tenant ce groupe de réflexion sur les quartiers empathiques :

  • Évaluer le potentiel des technologies sous cette nouvelle approche empathique

    Là où l'intelligence est depuis longtemps au centre des développement technologiques, l'empathie en est parfois loin, et dans le contexte de milieux de vie, il est important de la faire émerger.

  • Analyser les impacts et opportunités

    Si le concept de quartier empathique séduit facilement, il était primordial d'évaluer, non seulement sa faisabilité technique, mais aussi d'en analyser les impacts et opportunités potentiels.

  • Développer une définition et une vision partagées et intersectorielles

    Le concept de quartier empathique implique de se mettre à l'écoute de ses résidents, comment alors les définir et les concevoir quand chaque quartier empathique devra être intrinsèquement différent?

  • Jouer un rôle crucial dans le développement des technologies bienveillantes

    Les technologies bienveillantes (Tech for Good) représentent un secteur économique en croissance et les quartiers empathiques s'ancrent sont un terreau fertile pour leur développement.

  • Positionner le Québec comme un pôle d'innovation en matière de technologies bienveillantes

    Le développement des quartiers empathiques au Québec sera une occasion de faire rayonner les innovations québécoises en matière de technologies bienveillantes (Tech for Good)

Reconnaissant le potentiel du Québec comme pôle des technologies bienveillantes, Numana a constitué un groupe de réflexion diversifié de 13 membres représentant différents secteurs (technologie, institutions, recherche, santé, urbanisme, etc.). De janvier à juin 2024, ce groupe a analysé le concept de « quartier empathique », défini initialement comme « un ensemble d’innovations technologiques et sociales utilisées de manière bienveillante pour améliorer la socialisation, l’autonomie et la résilience des personnes et de l’environnement à l’échelle d’un quartier ».

L’étude qui en résulte propose une vision commune pour le Québec ainsi que des recommandations pour intégrer ce concept dans les futurs projets d’aménagement du territoire.

L’impact attendu du laboratoire d’idées sur les quartiers empathiques

À court terme:

  • Création d’un réseau d’acteurs engagés dans le développement des Quartiers Empathiques.
  • Émergence de nouvelles opportunités économiques et d’emplois qualifiés.

À long terme:

  • Amélioration de la qualité de vie et du bien-être des personnes habitant un milieu de vie.
  • Renforcement du tissu social et de la cohésion communautaire.
  • Développement de solutions innovantes pour relever les défis de la ville durable.

Liste des membres du Laboratoire d’idées

  1. Adèle Salin-Cantegrel, Vice-présidente de la Coalition de Parents d’Enfants à Besoins Particuliers du Québec (CPEBPQ), Co-fondatrice et PDG de Scikoop.
  2. Gaétan Brousseau, Ingénieur, Fondateur et PDG de Innovention Inc.
  3. Nathalie Boucher, Anthropologue, spécialiste des espaces publics urbains. Directrice de l’organisme R.Es.P.I.R.E.
  4. Joel Trudeau, Professeur au Collège Dawson, Fondateur de SPACE (Sciences Participating with Arts and Culture in Education) ainsi que du projet de AILaunchLab (formation d’étudiant.es en intelligence artificielle à l’intersection des objectifs SDG) et détenteur d’un héritage mixte s’identifiant comme Anishnabee-Odjibwa.
  5. Dr. Olivier Beauchet, Clinicien-chercheur spécialisé dans les effets des Arts sur la santé; Directeur du Centre d’excellence en longévité; directeur du laboratoire Ageteq, et cotitulaire de la Chaire CREAT et responsable de l’Axe Arts et Santé.
  6. Ursula Eicker, Professeure au département d’Ingénierie du bâtiment, du génie civil et de l’environnement de l’Université Concordia, Directrice de la chaire d’excellence en recherche du Canada (CERC) sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes et de l’institut des villes de nouvelles générations.
  7. Shin Koseki, Directeur de la Chaire UNESCO en paysage urbain, Professeur à l’école d’urbanisme de l’Université de Montréal, Chercheur affilié au Mila.
  8. Kathy Malas,  Spécialiste de l’intégration de l’innovation et de l’IA dans les milieux de soins, Directrice recherche, innovation et apprentissage, CISSS de la Montérégie-Ouest (anciennement au CHUM et au CHU Ste-Justine).
  9. Jean-Noé Landry, Organisateur communautaire, médiateur systémique, défenseur des technologies ouvertes dans les villes intelligentes entre autres, Obama scholar.
  10. Nouha Ben Gaied, Directrice de la fondation Berthiaume-du Tremblay.
  11. Catherine Mathys, Chroniqueuse techno à Radio-Canada, associée et prospectiviste à la Société des demains.
  12. Dr. Abdo Shabah, Fondateur et Directeur général de Humanitas et médecin urgentiste à l’Institut de Cardiologie de Montréal.
  13. Véronique Laurin, Conseillère principale, Partenariats d’innovation et de recherche à l’Agence de mobilité durable de Montréal, Présidente du conseil d’administration de Solon.

Les personnes observatrices

  • Sylvain Simard, ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec
  • Marie-Claude Lagacé, Conseil de l’innovation du Québec
  • Julien Fouquet-Asselin, ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec

Les autres personnes conseillères

19

Organisations participantes

Date de dernière mise à jour

  • CISSS de la Montérégie-Ouest (anciennement au CHUM et au CHU Ste-Justine)

    Par définition, les quartiers empathiques améliorent la santé et le mieux-être par une approche en partenariat avec les citoyens [...] une santé globale, pas juste la santé physique mais sociale, communautaire, cognitive, spirituelle.

    Spécialiste de l’intégration de l’innovation et de l’IA dans les milieux de soins, Directrice recherche, innovation et apprentissage

    Kathy Malas

  • Scikoop

    Je vois des solutions et des applications mobiles où il y aurait de la gestion de projets collaboratifs à l'initiative des communautés, des accès à des solutions qui mettraient à disposition des ressources des différentes résidences suivant leurs besoins personnalisés.

    Co-fondatrice et PDG

    Adèle Salin-Cantegrel

  • Société des demains

    On dit que dans une relation amicale ou amoureuse harmonieuse, il faut toujours essayer de voir: qu'est-ce que je peux faire pour rendre ta vie plus facile, plus belle? Je pense que ça peut s'appliquer à une ville aussi. Comment est-ce qu'on peut faire en sorte de rendre ton quotidien plus simple? Ça devrait être pas loin de l'enjeu capital, de la valeur cardinale de l'utilisation de la technologie dans un contexte de ville.

    Chroniqueuse techno à Radio-Canada, associée et prospectiviste

    Catherine Mathys

  • Chaire Unesco en paysage urbain de l’université de montréal

    Les données peuvent être facilement utilisées contre nous. Pour les technologies à utiliser dans les quartiers empathiques, il faut s'assurer que les technologies qui sont déployées suivent un processus de développement, de déploiement et d'utilisation qui est responsable. Ce sont des principes comme 'no harm', pas de technologie coercitive, pas de surveillance.

    Professeur à l’école d’urbanisme de l’Université de Montréal, Chercheur affilié au Mila

    Shin Koseki

Membres de l'Équipe

L'équipe du laboratoire d'idées

  • 2025-03-24-Portrait_Numana_SebastienRoy_005

    Anaïs Detolle, Ph.D

    Directrice de projets